
Ablation des voies normales de conduction atrioventriculaire
Ablation des voies normales de conduction atrioventriculaire
Electrophysiologie interventionnelle :
Ablation des voies normales de conduction atrioventriculaire
« ablation du faisceau de His »
Quand les oreillettes du cœur sont trop rapides, et que cela entraîne l’ensemble du cœur à des cadences trop élevées, l’ablation des voies normales de conduction entre oreillette et ventricule permet une déconnexion des ventricules, dont le rythme peut et doit alors être contrôlé par un [stimulateur] ou
[défibrillateur] cardiaque.
L’intervention est réalisée au bloc opératoire. Elle consiste, à l’aide d’une électrode introduite sous anesthésie locale par la veine fémorale sous contrôle radiologique, à chauffer le tissu cardiaque au niveau du point de passage entre oreillette et ventricule, nommé « faisceau de His ».
Malgré le terme « ablation », aucune portion de tissu n’est enlevée, seulement modifiée.
L’intervention est pratiquée nécessairement chez un(e) patient(e) porteur(euse) d’un [stimulateur] ou [défibrillateur] cardiaque.
Fiche pratique
Electrophysiologie interventionnelle :Ablation des voies normales de conduction atrioventriculaire (« ablation du faisceau de His »):
Ce geste est proposé quand l’emballement des oreillettes entraîne un emballement secondaire des
ventricules, responsable de symptômes particulièrement gênants, ou d’une dégradation de la contractilité
cardiaque.
La durée moyenne est de 1/2 heure, sans compter le temps d’installation au bloc opératoire.
L’intervention nécessite une surveillance de 24 à 48 heures après sa réalisation, avec surveillance
continue pendant 24 heures au moins. Le pacemaker (ou le défibrillateur) peut avoir été implanté lors
d’une hospitalisation précédente, ou lors de la même hospitalisation. Un délai de 48 heures est
habituellement respecté entre les deux procédures.
La douleur liée à la ponction de la veine fémorale au niveau de l’aine, est prévenue par une anesthésie
locale.
L’intervention elle-même est peu ou pas douloureuse. Une sédation peut cependant être proposée.
Sauf dans le cas d’un patient déjà hospitalisé dans notre service, le patient entre le matin même de
l’intervention en service ambulatoire. L’heure et le lieu sont précisés la veille et font l’objet d’un appel
téléphonique par le service concerné.
Il est nécessaire d’être à jeun le jour de l’examen, sauf les médicaments, y compris les traitements
anticoagulants qui peuvent être pris jusqu’à l’intervention.
Après l’intervention, un alitement est impératif et un pansement compressif est mis en place, à garder
jusqu’au lendemain.
Une surveillance continue est mise en place pour une durée de 24 heures.
Il est recommandé d’éviter les efforts intenses une semaine après l’intervention, notamment pour limiter
les risques d’hématome liés à la ponction veineuse.
Il existe un risque d’hématome au point de ponction.
Généralement c’est votre cardiologue traitant qui fera les démarches nécessaires. Toutefois les praticiens
de l’équipe qui sont spécialistes de cet examen sont à votre disposition pour toute explication.
Dr Comet ; Dr Macaluso ; Dr Roux